samedi 28 mai 2011

Lancement du parcours à 14h

Rendez-vous place Henri Barbusse à Paray-Vieille-Poste (91550) à 14h.
Visite de "Ma place est un musée" et intervention dansée de Michel Omono.
14h45: rendez-vous au 57 avenue Paul Vaillant Couturier à Paray-Vieille-Poste / installation de Caroline Kennerson
et projet d'écriturede Jacques Dor.
16h30: rendez-vous au 10 bis rue Edmond Lefebvre à Athis-Mons (91200) / installation "1936" d'Alex Burke
17h30: rendez-vous au 144 rue Henri Barbusse à Athis-Mons (91200) / Installation de Michel Vogel
et projet d'écriture de Jacques Dor.

Renseignement au 01 69 21 32 89

jeudi 26 mai 2011

Montage des projets

Les 15 artistes de l'édition 2011 de Hors d'oeuvres sont en cours de montage sur le territoire des Portes de l'Essonne.
Des projets à suivre...

Projet d'Elodie Boutry à Athis-Mons

samedi 21 mai 2011

Alejandro Cerha

Entre rêve et cauchemar, le sable dont rêvent quelques uns, point zéro, départ d'un rêve
transformé.
Tout quitter, ruines d'une vie, tout laisser, tout abandonner.
Marcher sur de doux dessins tracés par d'étranges formes porteuses « d'étrangitude » .
Ultime intention, trop lourde à porter, se défaire de la réflexion, parier la peau pour voir.
Quitter le cocon, muter.





samedi 14 mai 2011

Olivier Alibert (2)

Croquis  du projet


Patrick Loughran (2)

Kyoto-sur-Orge

Pour ma deuxième participation à Hors d’œuvres, j’ai cherché comme la dernière fois à créer un écho entre le jardin et ses propriétaires. Je me suis aussi inspiré des jardins que j’aime comme les jardins bouddhistes à Kyoto ou encore les Tuileries. De ces sources d’inspirations, je nourris mon travail de céramiste réalisant des objets/sculptures.
Comment placer, positionner, montrer ces objets pour qu'ils soient lisibles et "présents". Mon accueillante vient d’emménager dans une nouvelle maison. Le jardin y est en très bon état grâce aux soins de l’ancienne propriétaire qui y a laissé le bac à sable tortue en plastique vert de ses petits enfants.
Mon accueillante, Marie-Sophie, est sage femme. Moi, je suis un tout nouveau grand-père et l'échelle du monde de ma petite-fille et ses jouets m’envahissent. Une sorte de logique ludique m'a donné l'envie de créer un parcours de bacs à sable, comme des mini-jardins dans un jardin, avec les céramiques poussant et flottant dedans.


 

mercredi 4 mai 2011

Caroline KENNERSON (2)

Mon travail interroge le corps –humain ou non-, le vivant, ses mystères et ses fragilités et questionne sont devenir incertain. Pour ces explorations, j’expérimente divers médiums. Je passe ainsi de la peinture à la sculpture ou l’installation. A travers ces œuvres, c’est la rencontre entre le spectateur et l’œuvre que je recherche, la naissance d’une émotion.



Diadji DIOP (2)

Etapes de travail pour la réalisation de l'arme de l'installation



jeudi 28 avril 2011

Ken Aptekar

"La Chorale de Solomon Linda"
un projet de Ken APTEKAR pour le jardin de Catherine et Jean-Marie MACHET

En 1939, en Afrique du Sud, le chanteur et musicien Solomon Linda a enregistré la chanson Mbube ("Lion"). Il a vendu les droits de sa chanson pour une somme dérisoire équivalent à peu près à un euro. Des années plus tard, le titre est devenu "Le Lion est mort ce soir" dont aujourd'hui plus de 139 versions ont été enregistrées qui ont engrangé des millions de bénéfices mondialement.  En 1952, Pete Seeger et son groupe américain, The Weavers, ont rencontré un grand succès avec leur version, "Wimoweh," traduction phonétique de "Uyembube" signifiant « Vous êtes un lion" en Zulu. Pete Seeger a été sensible aux paroles de Solomon Linda, mort en 1962 dans la pauvreté, qui exaltaient une résistance du peuple africain aux armées colonialistes européennes dans un parallèle avec la liberté du lion-roi.

La maison des MACHETS située à Athis-Mons a été construite en 1884 par l'architecte A. Raguenet. Pour cette maison, Raguenet a utilisé pour la construction d’un bow-window un élément architectural provenant d'une maison romane acquis en 1880 à Cluny. La maison est désormais classée. L'architecte Raguenet est particulièrement connu pour son livre "Matériaux et documents d'architecture et de sculpture" édité en 1900.
Pour mon projet pour Hors d’œuvres, j’ai extrait des dessins issus des planches dessinées par Raguenet. Je me suis approprié les motifs de têtes et de corps de lions pour créer une chorale de quatre groupes de bannières (sopranos, altos, ténors, basses) moyenâgeuses. Chacun de ces groupes se trouvera dans un coin du jardin. En effet, à la question de savoir ce qui avait attiré Mme et M. Machet vers cette maison, le propriétaire m'avait répondu qu’un de ses attraits était « son vaste salon qui accueillent souvent de grandes réunions de famille, notamment celles de la chorale familiale et de son répertoire spécialisé dans les chants de la Renaissance."

Dans le contexte actuel des mouvements populaires pour la liberté qui se manifestent en Afrique, j'espère que "La Chorale de Solomon Linda" pourra être entendue depuis la maison Machet, qui surplombe la Seine, tout au long d’un long chemin jusqu’en Afrique.



IMAGE : Ken Aptekar, esquisse pour "La Chorale de Solomon Linda" (registre basse)dans le jardin de M. et Mme. MACHET, Athis-Mons

Patrick Loughran

Essais réalisés dans le jardin de la famille accueillante. Les céramiques de Patrick Loughran prendront place dans des bacs à sable d'enfants.


mardi 26 avril 2011

Hors d'oeuvres #5

Les 28 et 29 mai 2011
Parcours artistique sur le territoire des Portes de l'Essonne

Manifestation organisée en partenariat avec l’Espace d’art contemporain Camille Lambert, le Conservatoire de musique, de danse et de théâtre et le Centre culturel Les Portes de l'Essonne.



Hors d’œuvres propose pour sa cinquième édition un parcours artistique sur le territoire de la Communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne, traversant les villes de Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge. Le public est invité à découvrir les travaux d'artistes plasticiens et ainsi de jardin en jardin à pénétrer dans de nouveaux univers artistiques.

Cette édition 2011 rassemble 15 jardins de particuliers ouverts de 14h à 18h. Les 28 et 29 mai, artistes et familles accueilleront les visiteurs dans leur déambulation.

Au gré du week-end, diverses interventions musicales et théâtrales proposées par le Conservatoire et le Centre culturel jalonneront le parcours: Jacques Dor, Michel Onomo et la compagnie Jeys.

Artistes plasticiens invités :
-Olivier ALIBERT
-Elefthérios AMILITOS
-Ken APTEKAR
-Erwan BALLAN
-Elodie BOUTRY
-Alex BURKE
-Alejandro CERHA
-Jean-Loup CORNILLEAU
-Diadji DIOP
-Caroline KENNERSON
-Patrick LOUGHRAN
-Lilianne PETRARU
-Marc REBOLLO
-Wade SAUNDERS
-Laurent TALLEC
-Michel VOGEL

Les différents projets sont en cours d'élaboration.
Une grande majorité des propositions sont des installations in situ, conçues et réalisées specifiquement pour les jardins. L'expérimentation est au coeur de la manifestation.

Autour de la manifestation
Ma place est un musée
du 17 au 29 mai
à Paray-Vieille-Poste
Sept commerçants de la place Henri Barbusse accueillent une oeuvre dans leur vitrine.
Des installations sur le rond point, à la mairie et à l'Espace Tabarly viennent compléter cette exposition.



 








Espace d'art contemporain Camille Lambert
35 avenue de la Terrasse - 91260 Juvisy-sur-Orge - 01.69.21.32.89

Contact presse: Morgane Prigent / mprigent@portesessonne.fr / 01 69 21 32 89

jeudi 31 mars 2011

Jacques Dor

Hors d'œuvres 
projet d'écriture de Jacques Dor
mise en espace avec les professeurs du Conservatoire d’Art Dramatique du Centre Culturel des Portes de l’Essonne


Un auteur, Jacques Dor, se propose d'écrire des textes autour des œuvres mises en place dans les différents jardins.
Une œuvre, un texte : un texte qui n'est pas une explication de texte et ne se veut pas davantage un regard critique. Non, juste un texte qui vient en rebond, en écho à la proposition d'un artiste en un lieu singulier. Le texte peut être décalé, mais il vient de l'œuvre, il y a un lien, une connexion à la base de l'idée qui le traverse.  Pour autant, il a toute liberté, ce texte, de se déployer à sa guise ; c'est le travail de l'artiste, lié au lieu, qui suggère, pousse à prendre un chemin plutôt qu'un autre...
Avant que le travail des artistes ne soit réalisé, il n'y a donc pas de texte, pas de projet de texte et c'est ce qui est particulièrement excitant : ce jeu qui doit consister à écouter et puis retranscrire ce que des œuvres vous racontent, sachant qu'elles racontent à chacun d'entre nous des choses différentes.
Un texte c'est bien beau, mais encore faut-il le faire entendre. Ce travail sera mis en voix, en corps et en espace avec la complicité des professeurs du Conservatoire d’Art Dramatique du Centre Culturel des Portes de l'Essonne. Les petites formes qui résulteront de ce travail seront interprétées sur les lieux d'exposition des œuvres elles-mêmes.

avec
Jacques Dor
Ghislain Mugneret
Julien Parent
Pierre-Henri Puente
Olivia Sabran

Elefthérios Amilitos


Projet dans le jardin

Wade Saunders

Croquis de montage de la colonne



"Plastiquement, une colonne est, par définition, ancrée au sol (la Colonne sans fin de Brancusi, la Grande Colonne de Jean-Pierre Raynaud).
Intercaler un chariot entre la colonne et la terre rend tout ancrage impossible. La colonne se met à flotter, ça cloche, elle fait s'interroger sur la pesanteur.
J'ai passé deux jours avec un assistant à arranger les briques de la meilleure manière, en jouant soit sur la régularité, soit sur l'irrégularité du rythme chromatique des briques."

Olivier Alibert

Mon projet consiste à répartir dans le jardin 52 plaques de béton cellulaire ( 5 x 50 x 60 cm chacune) posées au sol horizontalement, ainsi que 4 sculptures-barrières en bois, de 1 m de haut et 1,5 m de long, peintes à l’acrylique noir mat et plantées dans la terre (voir maquette jointe).
Cette installation obéit à des principes d’organisation qui peuvent évoquer ceux des espaces publics que nos parcours quotidiens empruntent. Le labyrinthe, la grille moderniste, le plan d’architecture ou d’urbanisme à l’échelle réduite d’un jardin privé, peuvent être aussi tour à tour convoqués.
Ce dispositif a avant tout un rôle fédérateur et se charge d’une dimension performative latente; il doit être activé par les visiteurs, qui vivent alors dans le temps de leur parcours une expérience tant physique que mentale.      
Olivier Alibert, mars 2011


  

Michel Vogel

"De la terre vers le ciel : force de la pousse de ces chaumes métalliques vers le ciel, coiffés de glaçons de verre qui, telles des balises, captent la lumière changeante du soleil, voire de la lune."
Pour Hors d'oeuvres, je compte présenter un groupe de 3 sculptures intitulé "Bambous". Ce groupe fait partie d'un ensemble de 7 sculptures à ce jour.


 
Descriptif technique :
acier patiné avec verres. Hauteur : 230 cm.

Lilianne Petraru

Pourquoi faire simple , quand on peut faire compliqué ?
Pourquoi regarder devant soi , au plus près, alors que l'on peut se laisser porter à imaginer ce qu'il y a , à l'autre bout de la terre ?

Maquette du projet de Lilianne Petraru

Diadji Diop

Croquis du projet de Diadji Diop
Voici un croquis de mon projet. C'est une fontaine dont l'eau provient du canon d'une arme à feu. Cette arme est en céramique émaillée.
Les bacs sont en métal. Le système d'alimentation est autonome puisque c'est la même eau qui circule en boucle. La hauteur totale ne dépassera pas 1,80 m.
J'ai voulu mettre en évidence l'absurdité de la cohabitation en cette arme faite pour ôter la vie et l'eau, source de toute vie.

Caroline Kennerson


           Mes recherches explorent le corps, son intériorité, ses mystères et plus généralement le vivant et les interactions entre les espèces. Des questions environnementales et écologiques sont alors soulevées par ces œuvres. Le fait de pouvoir les installer en extérieur leur donne une force que décuple l'interaction entre la vie réelle de la nature et la vie artistique et intellectuelle des œuvres.
Cette installation est composée d’une multitude de rondin de bois de diamètre de hauteur variable. Les diamètres peuvent varier de 7 à 40 cm, les hauteurs se situent entre 7 et 15 cm. Chacune des sections de ces rondins est peinte. Les images peintes s’inspirent du vivant, d’imageries médicales à l’aide de techniques et de matières différentes. Une grande variété d’images se confronte ainsi mais la référence au vivant fait unité. La multitude renvoie à une idée de prolifération à l’image des cellules qui se divisent ou de tout être vivant qui tend à se multiplier et proliférer dans son environnement. Cette œuvre invite à une réflexion sur le vivant et ses mutations accélérées par les bouleversements environnementaux actuels. Elle relie les êtres de chair aux végétaux, par l’intermédiaire du bois, ce qui souligne l’interdépendance entre l’organique, le végétal et le milieu environnemental.



Site de l'artiste: www.caroline-kennerson.com

Alex Burke

Projet d'Alex Burke
Jardin de mémoire
Au mois de mai, les jardins sont en fleur. Une éclosion de formes et de couleurs.
Au mois de mai éclosent aussi des événements: 1er mai, 8 mai, 10 mai, mai 1968 et bien d’autres encore.
Dans mon jardin, d’étranges fleurs poussent, elles sont blanches et comportent des dates. Au milieu de cette floraison une barque est échouée, elle est emballée dans une toile de jute tatouée d’une unique date: 1936. Peut-être, nous interpelle t'elle sur notre époque troublée et incertaine.